• la nuit selon personne

      il y a des années, disons, il y a des années, des choses qui ne meurent plus

     

     

      vivre souffre, un homme avant.
      j'ai perdu toutes mes jonquilles, qui donc a piétiné
      toutes mes jonquilles?
      c'est pas moi, c'est ps le sol c'est pas l'arête
      c'est la merde au pays

     

     

      l'homme est la tombe de l'homme
      alors il creuse, il pelte - il grave son nom
      sur l'abîme frigide

     

     

      je t'embrasse là, juste derrière l'oreille, où il n'y a pas de poils
      j'ai peur pour moi j'ai peur pour toi, j'ai peur pour tous
      cela ne semble rien, c'est pourtant bien un champs
      où s'essaiment...

     

     

      ma nuit donc et partout se promène.
      elle rêve de toi

     

     

      ne pardonnerons-nous pas à dieu d'avoir créé, donc d'avoir tout de même servi à quelque chose?
      on entre en dieu quand tomber amoureux ne suffit plus, par exemple
      à cloche-pied sur une seul jambe

     

     

      ou sur une seul jambe

     

     

    la nuit selon personne
      

    « le pommier videlargement de mon absence »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :