• les marchands d'eau

     

      pas plus aujourd'hui qu'hier, pourtant bel et bien mort...
      ne m'apporte rien. ne m'apporte pas. je veux dire n'y pense pas
      quelqu'un monte à la corde. évidemment, on s'attend à ce que quelqu'un en redescende - celui-là ou un autre - à un moment donné

     

     

      méticuleusement la porte de côté
      ne me laisse pas entrer
      même tout à fait déchaussé, même les jours en différé, ne me laisse pas entrer
      mourir l'un après l'autre quoi, mourir l'un sur l'autre ne fait pas un combat

     

     

      on se parle depuis des planètes entières, des parterres lointains
      on s'adresse à l'un comme on s'adresse à l'autre, de vive voix parfois, d'un doigt majeur à l'occasion
      je ne m'arrête pas là. je ne m'arrête nulle part. j'ai moi aussi droit
      à mon morceau de sucre

     

     

      un trip à trois, une averse sur rien, la tête effroyablement vide
      de la couleur d'une robe qu'on n'aura jamais mise - la tête penchant légèrement de côté malgré tout
      malgré ça malgré rien, allez va...

     

     

    « seul à boiresortir du bois »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :