• les mutilés de rare douleur

      l'ivresse d'être, parfois jusqu'à la nausée. et ça tombe comme des mouches les mouches tombent comme quoi, pensives? j'en sais rien - je resurgis pêle-mêle, indemne de l'histoire, de toute histoire, rebondissant d'un fébrile mot de la fin en l'abîme d'un présent
      qui n'est déjà
      plus le mien

     

     

      on met de la distance, toute la distance qu'on peut, entre Paris et soi-même, la route qui monte et celle qui descend, l'animal et ses taches
      j'aurais eu raison de vivre
      et la mort de me tuer

     

     

      imagine tout ce dont on doit s'échapper: le présent, la mort, soi-même et j'en passe. j'en reviens également. par quasiment le même chemin. il me semble qu'il y avait là des lauriers roses à l'aller ou je me trompe?
      je me trompe sûrement
      je me trompe intimement

     

     

      j'ai mangé trop de prunes, je crois je vais avoir la chiasse. tu me diras où t'as trouvé des prunes vertes en cette saison, des prunes prunes en plein hiver, et je te répondrai ch'sais pas quand
      probablement du prunier
      qui pousse tout seul

     

     

      je croise. au large de quelque ambiance famélique je croise. j'ai parlé tout bas, afin de ne pas réveiller le rêve, endormir le sommeil. j'espère qu'il n'y aura rien entre nous, ça m'emmerderait un peu - même s'il faut bien, d'une façon ou d'une autre,
      propager la
      raréfaction

     

      les mutilés de rare douleur

     

     

      

    « ça tue les bêtes, et les hommes après moiclamser c'est cosmonaute »

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