• marelle d'authenticité

      je ne sens pas bon. elle pénètre en ce garçon et se dit ça, se dit qu'elle
      ne sent pas bon. ce garçon dur en elle

      alors elle tend l'oreille

     

     

     

      je suis prison comme celle qu'on emboîte, et miracle essoré
      la première venue, la dernière arrivée
      défaite de chacun de mes muscles

      pincée, la corde détendue...

     

     

     

      je n'adresse pas de message - à qui
      adresserais-je un message?
      j'ai beau souffler, souffler, la braise ne rougit

      le miroir ne s'embue

     

     

     

      la beauté dégradée, lumière qu'on émiette entre ses doigts, disons ses doigts
      j'ai soif d'orgasme, viscéral mental, ou selon son portrait:
      je me regarde, banale sidérale

      ainsi soumise...

     

     

     

      il n'y a plus d'homme debout - que nuages s'ennuient, filant doux
      plus d'homme qui me torche l'anus, qui m'écarte les fesses pour me parler de lui
      d'ailleurs je n'entends plus personne

      personne ne me tutoie

     

     

      les bêtes ont la vie sauve. les autres pensent s'en sortir en mangeant leurs enfants
      ou s'exercent à quelque contrefaçon de suicide
      les femmes contre toute attente

      découvrent enfin l'amour

     

     

    « hors réseaucélébration du corps tendu »

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