• moins que passante


      mon amour est incomplet, il traîne des pieds, il veut se faire prier. et pourtant que le ciel semble haut, la mer à son sommet. et puis je peux comme je vis, à l'envers de toute utopie, de tout ce qu'il advint - je n'ai jamais renoncé qu'à moi-même...

     

     

      pierre sur pierre, le reste c'est du décor... stylo à date fixe, phallus troglodyte, j'ai la lumière tranquille, la lumière dans le dos - celle dont on bronze la nuit, ô mon amour, ô mon amour radié

     

     

      tu me dis prends-moi comme ci, tu me dis prends-moi comme ça, et à la fin je ne pourfends que l'air, je brasse le vent. mon petit doigt m'a dit oh, mais que m'a dit mon petit doigt? je ne crains plus les ombres, seulement ce dont quoi elles sont les ombres

     

     

      je te crois morte de moi, et j'ouvre un tombeau vide. le vent souffle le vent, les hommes sucent les hommes, où nous retrouverons-nous? il n'y a plus rien, presque plus rien - dire que seule reste la doche pour sauver l'honneur du pré...

     

     

      est-ce que tu me combles, demande t-elle un rideau dans la bouche, la corde autour du nœud. tout est tellement beau, tout est tellement faux - l'alphabet commence à n'importe quelle lettre, et s'essuie sur l'oméga...

     

     

      mon chien est mort. est-ce que je ressemble à mon chien mort. on vit comme on vit, d'un loyer modéré, on se tripote le pur. il n'y a qu'une façon de vivre et de mourir, qui convienne à l'un comme à l'autre. elle rend fou mais ne coûte absolument rien, putain de grâce...

     

     

    « ça mange pas d'painpas d'arbre dans la ville »

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