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mords dedans
ton jeu
ton jeu d'vilaine, ton ciel et terre, ta pratique douce, je me baisse
passe le vent, je me baisse
j'aimerais t'écouter mais tant de bruit on ne peut pas s'entendre rejoins moi
dans le couloir au fond, le couloir-firmament, celui d'après
la fin du monde et des poussièresconfinement, des nœuds dedans
je ne m'attends pas à grand chose, je tombe dedans
la bassine. la gamelle.
tu veux coucher avec moi ? je te préviens j'suis pas en règles - je veux dire je
veux pas t'effaroucher, te casser ta chanson mais bon, tu me comprends...
vas-y crache ton noyauta nuit elle sent quoi ?
j'entends j'm'abrite, la pluie tombe quand même
on ne sert à rien, sinon une paume qui s'y glisse, un point vertigineux d'appui, un râle et on jure, on jure
qu'on ne recommencera pas, qu'on ne nous
y reprendra pas, et dès le lendemain nous voilà, glandes ballantes
la voix en moinsêtre mort ce n'est rien: avoir vécu si tu savais...
on se terrait derrière nos montres, on faisait semblant de ne pas voir, de ne pas croire
la mort c'est si facile, on n'a jamais fait plus léger - en attendant on s'est laissé aller on a laissé
tomber la pluie, pisser le temps...ne me pardonne pas ou je ne te
le pardonnerai pas et
c'est pire que de se tuer une fois encore, c'est aller déféquer dans nos lits, c'est nous cracher
en pleine bouche, en pleine bouche putain
- non, j'ai pas la bouche à ça...
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