• parler, jusqu'à ce que mort s'écoule

     

      une fois qu'on a eu peur on aura toujours peur, ça fait comme un seconde peau, chair de poule ou plutôt
      comme un scalp complet, dépeçage sur mesure ou comme si je
      ne t'avais pas retrouvée

     

     

      un ciel manque. ou un espace au ciel, un ou deux poumons au souffle. et donc on flanche
      une attitude vacante, disons une auto-défiance - avant même le repas on voudrait
      se
    priver d'estomac

     

     

      vire une fois, vire une fois dans ta vie, ne pars pas
      ne pars pas laisse le monde un à un
      te quitter, te lâcher l'os recracher
      ta moelle, respire l'air de rien
      crève dans un coin

     

     

      il pleut pas fort. il pleut pas fort mail il pleut dru. il pleut
      tel qu'on s'en fout : on a lâché - le fil, la barbe et le néant, on a lâché. bref on ne
      se reverra plus

     

     

      les enfant m'insufflent le bonheur, je sais pas comment ils s'y prennent, ils s'y prennent pas voilà tout
      j'ai rejoint mon mouchoir. j'ai rejoint la morve dans mon mouchoir. j'ai rejoint l'adieu dans mon mouchoir
      puis j'ai jeté le mouchoir

     

     

    parler, jusqu'à ce que mort s'écoule

    « metaphysical pogromdans le vif du trou »

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