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partir dead
regarde-les bien: les enfants
sur leurs épaules fluettes arborent
des têtes de mort.
et c'est moi, toi, lui elle et nous, la mort dans la tête surplombant de
nerveuses génuflexions...on s'embrasse comme ça, s'éjectant un liquide visqueux dans la bouche.
il y a fort longtemps que l'on vit en marge de toute vérité, des cernes sous la rate, le pays d'un vaste non-dieu
- s'entêtant à survivreen mode survie lâche, du lest et la salive
tais-toi
profondément tais-toi
à travers et par-delà même l'épais silence - joue aux images un peu
peaux mortes...où donc ressusciter? les eaux sont toutes rouillées, l'usure vient aux genoux.
j'apporte un semblant de pluie à ce qui respire encore, pourquoi cela respire encore
quitte le navire, en marche ou avant l'heure...l'appartenance à quelque chose qui tremble. l'appartement vide
on ne fait plus la poussière...
un homme ne se prend même pas pour cet homme-là, il se trouve en
sous-effectif
au mauvais endroit de surcroît, ou alors cet endroit
sent mauvais
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