• selon toute apparence

      celui qui, ne supportant pas la finitude de sa conscience, s'insurge contre sa condition, la pénultième
      celui qui, ne sachant se résoudre à la disparition, s'interdit de paraître, alors qu'un simple signe de tête en eut brisé la chaîne
      celui enfin qui, lacet défait, s'embourbe dans la pensée sans fard
      et sans suspense...

     

     

      les dés en toute innocence dansent sur le chaos - un sourire léger flotte aux lèvres du néant
      on croirait qu'ils s'embrassent or ils ne s'embrassent pas, ils
      recyclent le vent, tout simplement

     

     

      parfois un trou
      suffit à faire jaillir une source, parfois un trou
      suffit à engloutir tout un
      océan - c'est pratique

     

     

      je ne nie ni ne réprouve quoi que ce soit - j'erre d'un œil droit, passablement abstrait
      à l'œil gauche et vice-versa, évitant soigneusement
      l'écueil, le récif, l'épineuse question de l'oursin sous la vague laquelle
      dérive à tout instant d'un œil gauche, pris de léger flottement
      à l'œil droit et in-
      versement

     

     

      toucher n'est pas jouir, c'est du moins ce que j'a
      vais cru comprendre retirant d'instinct mon é
      pingle du jeu, ce furibond. quelque chose au fond du lit m'a mordu toutefois - prétendument un sexe mais c'est un fake, une a
      raignée dont le sens n'est plus de séduire ni même d'occire, mais d'en
      venimer la plaie...

     

     

    selon toute apparence

    « énucléation essence de la pensée, ruine donc toute pensée »

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