• un chien m'a chien boisé, tant mis pour mort

     

      demi doigt, demie flamme, c'est pas comme ça qu'on arrivera à jouir
      d'accord je me comporte comme un universel bâclé et je résiste de toutes mes faiblesses
      au poème, rien qu'au poème

     

     

      je suis venu voir et d'ailleurs. il faudrait
      abolir le je, abolir tout pronom personnel ne laisser qu'un pronom
      impersonnel personnel, un genre de on-je, un genre de jon
      un genre de jonquille

     

     

      je me suis retenu par la manche, ai-je embrassé un carnet de déroute ? écrasé ma bouche
      contre sa bouche, squelette ambiant ?
      je n'y survivrai pas

     

     

      tu baisses ta culotte ne reste alors qu'un fleuve, le niger par exemple
      un chien aboie - aboie c'est l'âme; le chien sert de medium

     

     

      je me trouve dans la position de celui définitivement parti mais dépourvu de chemin, et dont le départ donc ne prend corps ni n'aboutit
      un feu dont l'artifice n'explose pas, dans la nuit froide

     

     

    un chien m'a chien boisé, tant mis pour mort

    « homme à la bourredit-elle en ce silence, et ce silence combla »

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