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une autre couche de gris
mourir me dit adieu, comme s'il en avait le pouvoir. mourir me souhaite bonne nuit - or bonne fut la nuit. je ne mange pas de ce pain-là j'ai dit. je ne bois pas de cette eau-là non plus. je retourne là d'où je ne viens pas, comme ça, juste en faisant un tour sur moi-mêmeelle débloque. je crains le pire, mais elle débloque. elle se change. puis elle se change en ceci, ou en cela, faisant d'une pierre deux couilles. elle s'abrite sous l'aisselle innocemment. certes, mon aisselle n'est pas bien grande
très peu de vent cette année, très peu de vent. certains diront trop peu. d'autres ne diront rien. ils dénonceront à mi-mots la déliquescence morale de leurs contemporains. puis iront s'asseoir au fond de la classe, pour quelles cochonneries j'imagine même pas
mieux vaut se montrer prudent. ou ne pas se montrer du tout, par amour. ou encore faire diversion en se montrant exactement tel qu'on n'est pas, et auquel on ne ressemble pas au fond. car au fond, ce auquel on ressemble s'en fout, tant à ses propres yeux il semble faux
je meurs seulement par principe. par petits bouts ou par défaut. au fur et à mesure de quoi je le suppose. rien ne sert de mourir clandestin, et malgré cela... - j'annule tout: d'un œil inquiet, d'un œil morne, je les regarde passer blondes, je les regarde passer brunes. les filles châtains m'émeuvent par-dessus tout
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