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une impression de nu
va dans le même sens, unique, exponentiel. perpétue-toi dans l'inabsolu, la bave à l'œil, le comptoir de PMU où l'alcoolo de service sauve l'honneur des hommes, ou de l'humain en moi, du petit cochon d'inde qu'on écrase sans le faire exprès, comme si pas-le-faire-exprès justifiait l'état d'existant mais non: rien ne justifie rien, et rien ne sera pardonné, dernière sommationun chien me mordra très profond, et je lui en serai gré. je cherche un bout de fin du monde perpétuelle, un effondrement du temps dans une absence en demi-ton, en quart de ton, quarante centimètres sous l'eau d'une âme morte. tous ceux qui n'y sont pour rien pendent aux branches de noël, de l'ombre jusqu'aux genoux et dépouillés de sens. t'as beau éjaculer rien ne pousse. t'as beau frotter rien ne jouit
nous en sommes là. même ailleurs est revenu là, d'où il n'était jamais parti réellement. on enfonçait des clous mais les clous dans le néant ne percent rien, ceci vaut pour image. le peu d'âme tue mon âme jusqu'à ce qu'il ne reste plus de moi qu'une âme en soi, c'est à dire rien, un doigt dans le cul qui n'existe plus, entre deux chaises elles-mêmes escamotées du paysage - un paysage nu apparemment...
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