• à laquelle je ne pense pas

      celui qui se rebelle, une fois mis hors combat, regrettera son ombre
      il se mariera c'est certain, à une image au/en fond de soi, placardée à même la veine, le compost cellulaire
      il en va de ci, de là, mais toujours autrement

     

     

      je ne recommence nulle part. je ressasse le nom dans l'espoir d'une moindre consistance à l'esprit - l'esprit tombe des nues
      je me lève avant, je me lève après - vivre pendant reste au-dessus de mes moyens, diminués par les effets indésirables d'une originelle fausse couche

     

     

      il le sort de la tombe comme ça, d'un claquement de doigts, d'un clignement de l'œil
      et qu'est-ce que j'aime l'amour, pense t-il en se tortillant le zizi
      d'ailleurs je voudrais être mort, parfaitement translucide, sans souvenir de moi
      actuellement je me trouve, comment dire... fort démuni

     

     

      quand je me tais enfin, la voix n'ayant plus d'âge...
      rien que t'embrasser te violerait, rien que l'idée de t'embrasser
      te souillerait. je m'abstient donc - depuis l'éternité donc je m'abstiens
      un ciel ressemble à un ciel. on voudrait mourir assis, trouvant en cela un bon compromis entre station debout
      et posture rampante...

     

     

      ciel je m'en encombre. je regarde devant et le devant s'enlise
      l'homme sans travail, noyé dans son propre souffle, récitant de travers,
      l'homme réagit mal à la peur qui s'installe, à l'idée qui l'ausculte - il voudrait y échapper il n'y
      échappe pas

     

    « la mort l'aimeils ont connu le noir amour »

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