• ces yeux de bistre


      les hommes qui ne meurent pas vivent plus longtemps, en compensation je suppose
      de leur inconséquence. les hommes dans la bouche desquels
      on trouverait des morceaux de dinde ou de pintade, si nous prenait l'idée d'y farfouiller
      s'enfoncent dans la terre quand d'autres, depuis toujours et même avant, avant d'avant, d'avant
      les éléphants, mais partent, partent en fumée...

     

     

      je n'ai jamais aimé que dis-tu, je n'ai jamais aimé. la langue des yeux les yeux d'la langue au bulldozer - n'empêche
      n'empêche que terre est ronde, globalement, et que mère marron. j'ai secoué les paupières
      je n'ai jamais aimé ça veut dire j'ai les pieds tout glacés

     

     

      de tout livre je ne lis que la page vingt-neuf. ça suffit amplement
      j'embrasse un refrain d'eau, je lui écarte les cheveux pour dégager la bouche. la bouche c'est important
      la bouche un trou. la ville ne pardonne pas

     

     

      je me soutiens tu me soutiens, et pourtant nous tombons
      nous tombons chacun le tour, mains dans les poches, le sexe aux pôles
      je reviens de ma maison ma maison a perdu moitié d'toit, portes et fenêtres éventrées - ne reste que le lit
      un lit pour labourer

     

     

      j'appelle un chien un chien, et déjà vide, la tombe. nique ta veuve
      j'arrête pas de me déboîter le moellon. j'aurais du t'acheter un jeu, t'offrir un orgasme, même mineur
      sur le qui-vive néanmoins, les géants cardinaux
      ont l'air bête et méchant comment dire, immuablement bête
      et particulièrement méchant

     

     

    ces yeux de bistre

    « manger chaud, manger froidchaperon, rouge, malgré tout chaperon »

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