• crucifixion du poisson



      à toujours hésiter entre ceux qui vont au paradis
      et ceux pas, leur tombe suant
      la naphtaline. on se serait cru sur terre, au ciel
      bref en un paysage...

     

     

     

      marche depuis longtemps, sans leur accord, le profil bas
      dormir debout creuse l'écart, douce demeure
      vraiment douce, si seulement demeure

     

     

     

      l'espoir ça me prend tout à coup, quand précisément il ne m'en reste pas
      le temps passe au-dessus, le temps passe au-dessous - on se sent un peu à l'étroit parfois
      dans l'immensité rance

     

     

     

      la vérité n'ajoute rien - s'en contenter
      n'aurait pas l'air vrai. alors tu vois
      alors tu sens
      alors te rends-tu compte que vivre ne saurait signifier davantage
      que faillir vivre...

     

     

     

      il y a plus haut dans la misère. je ponds du vide je
      laisse un cheveu tomber dans l'assiette chauve, j'espère
      ... pas grand chose en fait. d'un secret qui s'évente

     

     

     

    crucifixion du poisson

    « tu devrais tout de même m'éteindrevision des jours très purs »

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