• j'étais en vacances mais je ne le savais pas

      l'érotisme accru d'une intelligence pure
      j'ai couché avec ça, je danse
      pour ça - j'ai bien peur en dernier lieu
      de crever d'soif

     

     

      savoir à quoi s'en tenir, mais s'en tenir
      à rien.
      rien est la condition sine qua non à ce qu'il y ait, apparaisse, se reconnaisse
      quelque chose
      ou quelque chose
      qui y ressemblerait...

     

     

      creuser la soif.
      ça ne sert à rien d'être l'omnipotent quand l'omniscient
      a écrasé ses lunettes en se levant la nuit
      pour aller pisser

     

     

      à l'ombre de la lumière
      comme si la lumière avait besoin, se couchant là
      de disparaître à soi, se confier à l'oubli - juste se libérer du poids
      de soi, et de clarté

     

     

      slalomant entre les aléas du contingent et les diktats de l'idéal, parlant le verlan de l'hébreu,
      revenir à soi revenir partout, s'appeler par son nom, tout nom
      - je m'appelle par tout nom

     

     

      mouvante immobilité, genèse intermittente, lever de lune grise..
      c'est l'hiver et dans l'hiver
      mon cœur battait -
      il ne savait pas lire

     

     

    j'étais en vacances mais je ne le savais pas

    « mur pensant à la terre du dimanchema nuit tombe d'amour »

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