• je suis là près de toi et je n'agite rien, sacré travail de sape

      qui s'est saisi de ce symbole (par exemple une croix), et s'est de fait relié à ce dont la mort ne peut venir à bout; a fait l'offrande rachitique de son souffle, sa petite mare de sang; et a rompu le désaccord clinique opposant au haut le bas, le tout sans
      contrepartie c'est à noter

     

     

      loin, très loin de ma patrie, que la terre est odieuse, à l'haleine fétide. je ne respire pas, j'ai l'impression d'avoir été réduit à la condition d'un poumon que l'on tond, sur moi la nuit déteint. tous les mensonges un à un, et tous les mensonges deux à deux, par la barbe se tenant tombent en masse - c''est la fête
      en phase terminale, l'apothéose tadam

     

     

      après soi nul déluge - à peine une déflagration dans le champ de quelque arrière-conscience... remettre son âme à dieu n'est pas un sport de combat, surtout quand on ne distingue plus vraiment qui de dieu,
      et qui de l'âme...

     

     

      charmante matinée - étendue noire des blés. un ancêtre en moi soulève le couvercle, les humains sur les toits s'assemblent et s'adonnent à de vertigineux ébats. tout est affaire d'équilibre, rappelle t-on à ceux qui tombent. hors sol leur demeure. le miracle ne survient décidément pas c'est vraiment comment dire, vraiment une
      charmante matinée...

     

     

    je suis là près de toi et je n'agite rien, sacré travail de sape

    « parler à sa bête ça tout le monde peut faire ça, parler à sa bêtetu te réveilles juste avec un trou dedans, un œil à l'aventure »

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