• l'heure dite aux moineaux

      la pomme s'accumule. je suis sensible au fait même si le fait ne représente rien, ou justement le représente
      une fois pour soi, nulle et avenue

     

     

      sensiblement la même odeur. il ne reste qu'à mettre des bas blancs pour l'hiver, se barbeler le sexe avec
      ou sans la langue, comme on l'entend

     

     

      écraser le sommet jusqu'à moi, vélo-dodo. mélancolique partenaire, arrose ses plantes mortes, ses plates bandes. éjacule tout sec
      dans un trou de serrure

     

     

      s'accouple avec une pomme. le mieux eut été de retaper la bâtisse, mettre le doigt dans l'engrenage. le sale, foutu doigt
      dans l'engrenage

     

     

      il met les mains partout, il met jusqu'à ce qu'il n'en ait plus. je disjoncte, tu disjonctes - quand l'un ressort de l'autre c'est plus mort que vif, le gland gluant
      et l'âme en déshérence

     

     

      rien d'urgent. tapiner dans l'néant et pis voilà. le noir s'en va, le noir se lève - le noir se vide et pis voilà
      qui m'éclaire par derrière?

     

     

      tu mets le pouce dedans. en chien errant, en pneu crevé - on n'en aura jamais la certitude
      c'est juste une pomme

     

     

    l'heure dite aux moineaux

    « gardienne des gouttières , déteste la musique »

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