• la lumière s'est faite homme et dans cet homme rôde un chleuh

     

      la plage est morte, refluent les morts
      je me présente vide face au vide. c'est à dire avec les bras devant non, avec les bras tendus sur les côtés, ouverts
      des bras faute de mieux
      des rames à jeun

     

     

      j'accours au bas-côté, le bas-côté coule au milieu. je crame tous les radars
      où se retrouvent hagards les jolis suicidés, les suicidés sans ailes, ou bien ceux du dimanche
      dans l'espace open air

     

     

      imagine la mort mais sans un corps, imagine
      la mort mais sans la photo, imagine la mort
      mais sans la mort

     

     

      on s'approche de dieu, on lui touche les stigmates, on lui caresse les couilles - quatre fois faire l'amour
      arrondit l'os
      ceci dit noie le poisson

     

     

      tout de moi croule, jusqu'à mettre à nu l'originelle foi, laquelle n'est pas moi et que moi ne suis pas, ou dont je suis l'ombre, ombre dont elle se prétend l'antidote
      dans le meilleur des cas

     

     

    la lumière s'est faite homme et dans cet homme rôde un shleuh

    « dit-elle en ce silence, et ce silence comblacomplainte de l'asticot »

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