• le petit kamikaze

      on prendra des vacances et on les emmènera loin, si loin qu'elles en oublieront le chemin du retour - celui qui tourne en rond quand on lui demande l'heure, ou la lune

     

     

      il pleut sur notre dame, alors notre dame enfile sa capuche. rien de mal à ça. je veux dire on meurt pour moins que ça. du moins je crois

     

     

      je m'éveille par misère, ausculter le décor me rétrécit les cils. parait qu'il va pleuvoir c'est l'enlisement final, suicide universel le réservoir pompé. parait qu'ça va sécher

     

     

      je mange en m'aidant de pouce droit. lequel me rend d'autres services, sexuels s'entend. le dire en ôte le goût. je le retire donc, cédant au pouce gauche

     

     

      cela s'éteint. mais non pour les yeux qui plissent, le sexe qui branle ni les lèvres qui tremblent. pour chacun d'entre eux on rapporte une histoire - qu'elle ait eu lieu ou non importe peu

     

     

      tant pis pour nous, les jambes décrochées. et puis tant pis pour soi, le cœur bien arrêté. à peine assez vaste, le néant. en lui marchant dessus sans écraser la queue

     

     

      ce sentiment inné de la faillite

     

    « fin de saisonenfin je pars (mourir a le bras long) »

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