• les gens cherchent okuni

     

      cette odeur me rappelle un homme, car c'est là l'odeur d'un homme
      et tout homme en fait part à sa chemise
      à force de nuits vertes
      d'engins mal contrôlés
      ou si peu contrôlables...
      j'ai piqué vers la mer

     

     

      chante et déchante. petit animal blessé...
      d'une blessure un lampadaire
      la nudité qu'on cache sous la blouse, les points d'un permanent suspens
      comme quand t'as mal quelque part et que soudain, ben t'as plus mal

     

     

      venir de très loin et compter jusqu'à un
      un d'un extrême hasard
      et puis recommencer - recommencer jusqu'à tomber sur, je ne sais quoi moi : un
      cerisier sans noyau
      ou de plus loin encore

     

     

      le chien qui sommeille en moi a mangé son gadjo
      et nul ne le retient, quand n'en reste que les eaux
      j'ai flaque qui jouit sous le pied gauche, et qui se retourne s'appuie
      sur un vide à propulsion

     

     

      ils redeviennent lointains, les horizons - et leurs troupeaux s'égarent
      c'est comme un homme l'œil vide, saute à la corde un homme en corps
      se prend la porte ouverte, ou pour un courant d'air - se détraque
      oui, se détraque

     

     

    « la mer qu'on a souffertportrait craché »

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