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nos amours décennales
un silence cristallin me figea dans la même indifférence perplexe, que n'auraient semble t-il épuisé le vide et la pénibilité
je n'avancerais d'un pas que si ce pas ne m'avançait à rien, finis-je par avouer, circonscrivant en moi
l'idée floue d'une idée fixed'une tristesse à l'autre, nous écartons les dents
tu me vois d'une drôle de façon, un vieux chien ne se poserait pas la question. un vieux chien ne se fait guère d'illusion
d'une bouche à l'autre, pêle-mêle la langue, un peu avant qu'on meurt ou qu'on se rhabille, si l'on s'était auparavant déshabilléne plus savoir dans quel sens le dedans, dans quel sens le dehors. ne plus distinguer le dedans du dehors. ne plus avoir ni dedans ni dehors
annonce la fin des métiers.
je m'étais habitué à toi pourtant. j'avais fini par y tenir d'une certaine manière
d'une autre manière quoique tout aussi certaine je m'en foutais - je n'aurais peut-être même pas
reconnu ta voix, sinon si douceelle mit le voile et qui désirait le lever
s'en serait mordu les doigts. je passe à côté. je passe à côté sans même voir où je vais - un bien triste spectacle...
d'ailleurs les fruits en sont pourris, les couilles en sont gelées, elles pendent
la loi de la gravité je suppose: elles pendent
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