• sauf quand il pleut nécromancien


      je me suis blessé en voulant ouvrir une huître
      rien de bien grave, je ne me suis pas entaillé la veine, qui du pouce jusqu'au cou
      j'ai enculé la porte aussi, restée raide
      j'aurais pu la traverser pour me mettre à l'air libre sur l'autre versant
      mais j'ai cédé avant, rompu

     

     

      un autre sceau
      sceau d'eau courante
      cette fois c'est pour les pieds, ceux du renoncement
      peu de valise en ce temps-là, la vilenie de posséder faisant défaut
      nu face à la sirène hurlante, que veux-tu que je fasse ?

     

     

      le poids de l'autre rive
      des barrières plus (+) un cri
      peut-être quelques épluchures de cacahuètes encore, sur les cuisses mais qui donc s'accroche, encore,
      aux cuisses ?
      je patine. quelqu'un patine. quelqu'un dit je patine

     

     

      ne reste plus qu'à
      dégringoler, se briser le pouls
      le retour verrouillé
      la rue béante
      ravalé par mon ombre, qui se lèche la chatte, se nourrit
      de sa propre nausée
      : il neige à singapour...

     

     

      dernier réveil, la paquet vide
      tiens, je traîne encore sur cette terre, les astragales
      trempant dans une bassine vide
      peut-être qu'il ne pleut pas
      peut-être que rien
      sans doute
      sans doute rien
      il ne pleut pas

     

     

    « tu vaux ce que vaut ton amourun champ de mines à chaque semelle »

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