• séquence béate

      extase dégonflée. le temps qui dure mais ne dure pas. se creuse
      rongé jusqu'à la moelle or la moelle lumière
      : juste au-dessus le bleu béat, un peu
      la réserve hospitalière

     

     

      la valse des petits pas perdus. tour d'horizon me garde
      tour d'horizon m'habille. quelques kilomètres de côte, la zone floue du milieu
      un point mange l'infini, miteuse aridité. et rote

     

     

      une espèce triste d'animal, puisque c'est ainsi qu'il faut bien le nommer, aboie mais sans le son
      il en a après moi semble t-il, après l'azur en sueur
      après la vie tout simplement
      mais sans le son

     

     

      nos vacances dégrisées. les yeux tout juste débordant de nos
      tombes fraîches. un homme à la mer y perdrait son latin, précise t-il,
      la bouée traînée dans la poussière, giclée, la bouteille à la main...

     

     

      solstice à la dérive. faire le point sur ces soupirs qui désormais compteraient double
      alors même qu'on en a perdu le souffle, outres éventrées. l'air monté
      sur les épaules de l'air, le ciel à découvert

     

     

      le dernier jour du soir. et le doigt qui s'enlise, amicalement vôtre. profondément clos
      j'affiche un grand silence, de suspension laiteuse. un mort m'habite
      il reçoit une gifle, en échange de rien...

     

    « je me sens baromètre aimer tue, oh l'épopée... »

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