• bastringue

      (du néerl. bas drinken : boire beaucoup)

     

     

      je me suis bercé bercé de quoi, je t'embrasse dans un coin
      de mon panier à crabes, j'te lèche la bouche
      car mes pommes sont des crabes, et non point insouciance

     

     

      les matins-là
      sont de faux matins, débrouille-toi comme tu peux, dis-leur que
      tu leur en veux pas, que t'en veux à personne, ni à ces hommes morts
      se levant tôt matin, comme tous les matins-là
      pour aller faire quoi, et panser où leur bête?

     

     

      je m'y suis mal pris
      tant en ce qui me concerne qu'en ce qui ne me
      concerne pas je m'y suis
      mal pris, ma vie abonde en ce sens-là alors accorde, me dis-je accorde
      ton vieux violon
      aux vieilles libidos

     

     

      paris n'en a que dalle, ainsi bat la campagne, j'ai quelque chose de triste
      quelque chose d'un triste
      la soif unique que les grandes urnes vident
      m'a semblé peu probable

     

     

      les hommes chambres à air
      crevèrent tout' en même temps, on eut seulement le temps
      de dire je, puis de passer le temps
      de tuer un chien quand il ne restait plus
      qu'un chien à tuer

     

     

      toute cette vie moi m'attrape par les cheveux, et tire dessus
      tirana certes très belle, et que dire d'elbasan
      les lignes d'un destin atterrissent quelque part et je retire ma, la
      au dernier moment main

     

     

    bastringue
      

     

      

    « mourir en extasela fille de l'almanach »

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