• carénage de printemps

      
       de vie, de vagabonde, et toujours la terre flasque
      je recule de face c'est encore ma vision de
      l'insoutenabilité des formes

     

     

      crever me ferme à clef. j'arrive à la mi-nue
      finalement non, je ne me relève pas: je flotte à bout portant
      c'est quoi ton préféré ?

     

     

      par le temps qui somnole et me somnole en vogue
      un jour de grâce, de mauvaise grâce
      un jour de dos

     

     

      moins que tout c'est pas bon. plus que rien ça va pas
      on tire un peu, on trouve le temps de tirer un peu
      et ce qu'on tire ne choit pas

     

     

      une flaque d'absence. j'y trempe les fesses
      une chape de vide aussi, j'y repeins mon nombril
      je sais pas comment je m'y prends mais mon nombril je pisse dedans

     

     

      j'ai peur d'être
      reconnu un jour. qu'on me pointe du doigt et qu'on me dise toi, là
      et crache ta bile
      il n'y a pas d'amour impur. seulement coupable

     

     

      bondis d'un coup, bondis
      d'un bond qui n'améliorera pas ta condition, d'un bond disjoint
      où tu te dis parce qu'il ne reste plus qu'à te dire: cache la misère, sème la terreur
      on verra ça demain

     

     

    carénage de printemps

    « vision des jours très purspleut trois misères et un sceau d'eau »

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