-
chemin de paille
les hommes sentent la pluie
ou pire s'ils se sont masturbés précédemment, le pouce par dessus
j'ai toujours été l'aube de l'aube, l'hôte de l'hôte, l'amant quasi fidèle ou le picard de trop
l'étranger de service
- je me déparle en vousj'ai presque un dieu devant ma croix - cependant rien ne frémit, nulle érection ne se profile
à l'horizon de tout pendant, éructant, cruciférant
l'amour a le bon dos on fuck l'amour en veux-tu en voilà mais croûteux cœur tari
en veux-tu en voilà je crains,
je crains n'avoir rien oubliéma nuage s'avance, ma nuage s'engage, mon dieu
s'est chopé la chtouille, l'avait qu'à faire attention - par exemple moi, io, ego, fais attention
je redresse le tronc relève la tête, la plante dans le trou du néant et me rassure: rien ne sera pire, mon dieu,
que de ne pas avoir étéparle-moi d'une chose, parle m'en d'une autre, peut-être qu'on se retrouve
quelque part
quelque part ou d'ailleurs, parle-moi d'une langue, effilée essorée, d'une langue
estropiée, qu'on aime quand on la suce
qu'on crache quand on l'amerque chaque verre m'atteste je ne meurs pas j'essaie juste d'emprunter
le sentier escarpé
entre ce qu'il m'eut semblé et ce dont j'eus rêvé, parallèles étriqués, je bandais pur,
je bandais pur et tu pleurais, tu pleurais comme si de rien n'était et effectivement,
effectivement de rien n'était
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Ajouter un commentaire