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les montres ci-dessous
hors la force, et déchu de toute conviction
les doigts dans l'trou la tête en l'air
je ne crains rien de ma vie
je ne crains rien de ma mort
et si oui, non quand même
libre puisque mortel, aimant
puisque impuissant
limite inconséquent...la tête elle a basalte
l'enfant en toi bas-âge
tu meurs ainsi tu développes
un certain sens intime
de la fragilité.
d'où je viens je ne vois rien, je regarde et
à force de ne rien voir, je me nettoiele temps des fleurs est piétiné
le temps des gerbes aussi, des épitaphes sentencieuses
soit dit en passant un lèche-bonbon aura toujours besoin d'un bonbon
un dieu pense à envoyer sa fille cette fois - perverse méditation...je n'arrive pas à être l'homme, quoique dépouillé nu même attifé d'une peau de jonquille
j'ai perdu mon mystère - telle fut ma chance de rentrer bredouille
un dieu me bande les yeux et me fait tourner toupie
trois doigts sur cinq trois fois pour rien
et me voilàje ne sais pas si je t'aime, alors même que je soupçonne là l'unique question légitime
et responsable.
seul un poème sauve le monde mais le monde souhaite t-il
être seulement sauvé?...
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