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voilà c'est comme une connasse en slip et en selfie, une
dent qui bouge, un cercle qui
jamais ne se ferme, un poing en pleine trogne un poing ça casse ça
n'ouvre toujours paschien dans ma ville chien, la mort dans l'âme et plus profond ça
n'existe pas, ça s'essuie la bouche
sur la bouche, on n'a pas le droit de
laisser les gens comme ça non on n'a pas le droit
et pourtant on les laisseil y aura
la pitié il y aura
plus grand que moi il y aura le LSD, le LBD, la DDR les MST, puis ces extrêmes
solitudes et si discrètes, irréversibles qu'on ne les voit pas qu'on ne leur sourit pas qu'on ne
les décrète pas - abandonner tue, je m'abandonne, je crois qu'il ne suffit
ni de vivre, ni de mourirun chien m'a pris ma loupe, du coup je n'y vois goutte
je ne mange rien non plus, l'ombre de moi
couvre si peu d'espace en fait l'ombre de moi
ne me couvre même pasmaudit soit de mourir assis, et maudits soient les absurdes danseurs
les pommes sur le balcon qui viendra becqueter les pommes
sur le balcon. un homme est rond
qu'il ne se dresse ou ne succombe, un homme est rond. sphérique. encéphaliqueles orties ça pique, les ronces ça écorche
les morts font les bulles, les vivants l'air dans le bulles
tu me donnes ta main et je te mords la main, tu me donnes ta chatte et je te mords la chatte, tu ne me donnes rien
il grêle orang-outan
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un chien nourrit un chien, le reste fait le contraire, je veux dire affame. je deviens insensible
à l'alcool, au mérite, aux délicates intentions - mourir
ne se remplace pas par mourir
ne se remplace pas. est un chien détrempéje veux embrasser celui-là qui me tue, m'arrache les larmes avec la langue, je veux recracher
tout mon sang, tout ce qui m'a pourri le sang j'attrape
un ver je le regarde de travers j'attrape
un ver je lui dis toi mon mectu vas me dire pourquoi. tu vas me dire pourquoi hein oui mais pas toi
et je ne répondrai pas
toute la mort est devant, toute la mort est derrière et tu me dis pourquoi hein oui mais pourquoi
et moi je ne te réponds rien, je ne te réponds pas. je suis Roubaix je suis la mort, je suis ma pente je suis ma mort et je t'en prie, je t'en conjure
je suis Roubaixun jour on s'alignait, on s'alignait en ligne, hémoglobine
comme si mourir n'allait pas au bout, il fallait le ressentir, y consentir
du coup ça fait bizarre, jouir
comme jouir à présent, du présent disloqué ou même qui n'existe pas, du présent
diamétralement absentj'aurais rêvé être un homme, faire tout ce que font les hommes, avec leurs femmes, avec leurs autos, avec leurs animaux, ne pas mourir
j'ai rencontré un chien, je sais pas encore comment l'appeler ce chien, à l'état de charogne ce chien
je sais pas comment vivre. embrasser un mort sur la bouche ça ne s'exauce pas
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ça va tu vas bien ? καταραμενη η δοξα σου !
j'ai planché sur le mystère, m'en sont tombés les clous
puis je t'ai rencontré(e), ange inutile, sexe défectueux - n'être rien
libère un ciel, un ciel c'est pas la fin du monde: il pleut quand il pleut, et quand il ne pleut pas on ne
sait plus que direj'ai un chien, une mule, un homme entre deux auges
il y a un mort parmi nous, nous devons deviner lequel
un suicide collectif ça se prépare - avec des clous, des planches, des bouts de corde
avec des bourre-moi l'arc julie, et t'embrasses très bien
dessus dessous les poilset puis rien ne se passe, et alors ne se passe
c'est juste qu'on n'arrive pas à se contenter de vivre ni à
se contenter de quoi que ce soit ou tout au plus
de petites choses comme ça, à droite de l'insignifiance à ras de vouvoiement - bref de tout
ce qui fait une vie, malgré nous et pour l'heure
de tout ce qui fait ja ja ja de tout
ce qui fait nee nee neeun homme ressemble à un homme seulement s'il ressemble à un homme, sauf s'il n'y ressemble pas
et bien-sûr qu'il n'y ressemble pas, vu qu'il siège sur son cul et se branle à quatre pattes
pour n'en avoir que deux, vivre ne suffit pas - rien ne suffit si ce
n'est vivre deboutl'essentiel est à poil. à poil et ça s'épile
sur un brancard et le cœur en surcharge, alors vas-y tu te toi qui crèves, prenant soin tout de même de ne mourir que par
procuration - alors toi qu'es mort tout debout, droit comme un mort qu'est-ce que tu fous, poignet gracile
on habite la mort, c'est tout
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il y en a qui tombés du jour
ne recommenceront pas. ils ont la porte ouverte et le vent
ne les déloge pas. ils pensent ne
jamais revoir leur mèreta chatte elle a mauvaise allure, et qu'est-ce qu'un homme, un homme à reculons
je regarde en haut, en haut comme c'est beau, je regarde en bas en bas comme c'est bas
chez nous on pleure pas c'est comme ça, chez nous les hommes
ne pleurent pasla mort c'est la mort et on n'en ressuscite pas, à moins que ...
l'inaliénable en chacun de nous, la teube sous le préservatif ou comment le dirais-je : la supérette à la sortie du
crématorium, essentielle à toute heuredormir debout ne redressera pas
le cours des choses, ni quelque chose, je me tue à rien dire - je me tue à rien dire et toi tu fais celle qui chante alors que tu chantes même pas, je meurs
de quoi je l'ignore mais je meurs, ce qui ne
ressemble à rien ou alors ressemble à tout ce qu'on
aura vécu jusqu'à présent
jusqu'à présentpetite guerre, écarte les jambes
que l'on s'essuie la bouche l'une sur
et de l'autre. je ne suis pas un homme, excepté si l'homme
s'incarne en exception, qui l'exempte de quoi par ailleurs, mourir nous contraint
à la liberté ça fait malj'ai un cheval, un cheval tout cru et lancé au galop, sauf qu'il n'avance pas
qui ne va pas au bout de lui-même n'avance pas, je lèche à l'hameçon chaque
morte, je libère la libido de chaque
mort non finalement je crois que je
vais passer la tondeuse
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tourner beaucoup, beaucoup, mais sans mourir d'un pouce - progressivement ça va de soi, et se remémorer les expressions, les mots préférés
: εξισου par exemple, ou alors se promener sachant pertinemment que
trop de bagages rogne les ailesdans la poche une clé
qui n'ouvre rien, pas même une canette, des chiures de larmes peut-être alors
qu'un homme en moi voudrait bien qu'on l'en sorte, lui fasse prendre l'air peut-être alors
qu'un homme en moi se raclerait la gorge mais oublierait son texte avant tout penaud
de regagner son trouj'aime à l'envers d'un siècle mais pas pour rien, pour rien c'est peu commode je me lave les pieds
au robinet publique il faut que je m'accoutume, je m'accoutume pas puis je les repose
dans la boue ou la poussière ça dépend du temps qu'il fait allons-nous maintenant faire mention
du temps qu'il fait ?presque rien en moi ni la force d'oubli, la force tu comprends pas, la force ne rend pas. on dit donner,
c'est rendre à dieu et que dans les veines des morts coule
du ciel à l'état pur, il ne faut pas croire à tout ce qu'on dit dit-on, pourquoi je sais pas il ne faut pas
croire, c'est toutle mot trajet et déjà qu'on s'y perd, tu aurais pu
choisir un autre chemin, plutôt que bifurquer, bifurquer et encore bifurquer comme si l'on pouvait se rendre ailleurs
qu'à l'évidence. qu'à l'évidence évidemment. l'évidence ne trompe pas. l'état de vide permanent
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les chiens s'en foutent, ils n'ont même pas
d'herbe à mâcher, il ne leur reste rien leur estomac est vide - et du coup leur regard
étrangement s'approfondit, on ne respecte pas les distances on ne respecte pas
grand chose au final. on fait l'amour seul dans son litun grand nombre d'hommes sont revenus d'entre les morts, on bu un coup, se sont dit
mais pourquoi pas nous ?
on se noie dans l'absence d'eau, l'absence notable d'eau. on se jette d'un pont quoique le pont soit trop bas
le pont trop courtje suis un homme, un homme nu, prête-moi ton mouchoir
j'oublie tout: le mot avec la langue, , le temps dans la seconde. Il faudrait que tu m'accompagnes
on trouverait où en routeun homme une femme, un homme - à peu de choses près un auto-stoppeur, la forme
exacerbée d'un vide, un anus en plein
milieu du front, un homme une femme, un homme au pied du mur
ou comment faire le murun peuple s'endormait, l'autre ceci dit était
mort de trouille. son train voyageait peu, sa valise
portait léger, son chien ne se
fatiguait pas. lui non plus voyageait peu c'est le sort réservé à ceux ne possédant qu'une
seule paire de pompesla mort elle marche dans l'herbe
pieds nus
son chien gambadant alentour, nu-pattes également j'ai le coefficient zéro par ailleurs faut-il le préciser je ne
remplis pas le vide: je l'habite
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redimensionne l'homme, le corps est tout petit, il te prête sa vie si tu n'as
que ça à foutre, et dans le cas contraire il te caresse un chien, mords donc la main
de l'homme qui te caressema mission c'est ma mission, et moi je ne te parle plus, qui n'ai pas de mission. une ventouse plaquée
sur chaque carreau de dos, empisser chaque vertèbre, lui dire combien on l'aime
casser l'ambiancerase ton porc, tiens bon la barre, je ne me suis pas méfié - qui se méfie
d'un courant même contraire, j'avance à reculons c'est contre-productif, et c'est dur à semer, ensemencer, jouir au fond d'une
pièce à convictionl'amour en trame ouverte, trame ouverte, et le ciel maussade. on ne s'arrête pas, ne s'y arrête pas, il fait
si froid dehors, si froid sans l'étincelle, un claquage de doigts c'est ça
ne nous ordonnera pasla perte un accident, et j'ai plusieurs cordes à mon cou, au cas où l'une, où l'une ou l'autre ne
viendrait à craquer et que cela n'arrive, écho rumeur cri de douleur,
aux oreilles du silenceles histoires finissent mal, moi debout et toi citrouille - la vision d'un homme seul à la rambarde
m'a cassé le chiffon. j'espère un jour, un jour s'en fout, retourner la question, rebattre les cartes
de nos maternités
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allez quelqu'un, viens me serrer la main, me prendre dans tes bras
me lécher le visage au fait
je loge un arbre creux, sans souci de maigrir, je dîne d'une assiette videon ne se bave pas dessus, on attend que ça passe, dans l'angoisse on
ravale sa salive, sa salive toute crue, sa salive d'homme nu
sa salive de femmeun peuple désarmé a mangé sa bite froide, les horloges ne sont plus remontées
l'heure se perd
quelque chose sans doute nous rend méconnaissables, une fourche, une pelle - notre propre apparence
nous rend méconnaissablesil pleut entre les gouttes, personne n'est à l'abri des sceaux à droite à gauche, afin de récupérer
l'heure qui passe. l'heure passe. il faudrait des mois pour la recoudre, un bout de fil aussi
un bout de fer ça suffiral'amante elle m'a dit non. et je ressens de tout mon corps la fébrilité d'un champ de foire, on recouvre les morts
d'un peu de terre, d'une pelletée de gaz, on les réduit à rien, à moins que rien même
à des morts non mais quand mêmeun chien ça hurle le sauvage, quand il se met bout à bout. j'en ai le
visage tout froissé, une part de moi s'en est allée, une autre part s'en est rentrée mais pas dans le même sens assurément
dans le même sens s'en est pelée...
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